L’enquête publique sur le projet de téléphérique entre le plateau des Capucins et le bas-Siam n’est pas encore terminée – elle est ouverte depuis le 16 avril jusqu’au 18 mai prochain – que M. Masson nous livre sa représentation d’une ville où pousseraient des pylônes inesthétiques et des téléphériques…
Dans cette vision de l’équipe Cuillandre ce n’est plus un seul téléphérique mais deux ou trois qui se profilent dans le paysage brestois : au technopôle, au Bouguen. Et, sans le dénivelé entre le port de commerce et le cours Dajot, nous aurions droit à un quatrième projet, ramené finalement à un escalator ou un ascenseur !
20 millions au minimum pour le téléphérique Siam-Capucins.
20 millions pour celui du Bouguen ?
20 millions pour celui du Technopole ?
Pour les socialistes ce n’est jamais assez… Voilà également que s’ébauche une deuxième ligne de tramway pour 200 millions d’euros, qu’ils verraient bien réaliser au-delà de 2020, car aujourd’hui les caisses sont vides.
L’argument avancé par M. Masson laisse pantois, l’argent n’est pas cher à emprunter… Peut-être mais toujours trop cher à rembourser pour les contribuables. Et que dire des entreprises qui verraient leurs charges augmenter encore, au travers du versement transport – un « impôt » qui touche toutes les entreprises de Brest métropole de plus de 9 salariés -, et cela au détriment de l’emploi.
Que veut cette administration Cuillandre ? La fuite des entreprises et des emplois ? L’obligation pour les jeunes de quitter la ville pour travailler ?
Au travers de ces annonces transparait finalement un double aveu :
- celui d’une incapacité à résoudre les vrais problèmes de notre agglomération comme ceux des déplacements, du stationnement et du désenclavement ;
- celui également de son impéritie face à la crise financière de 2008 et ses conséquences.
Au-delà de ces gesticulations médiatiques, il est temps de revenir sur terre…
Texte transmis à la presse locale le 29/04/2015 par le Rassemblement Pour Brest
