« L’expression « peau de chagrin », entrée dans le langage commun pour désigner tout ce qui ne cesse de se réduire, s’applique de plus en plus à la politique sportive poursuivie par la municipalité. » C’est ainsi que Laurent GUILLEVIN, élu Rassemblement pour Brest, qualifie la politique de l’équipe Cuillandre.
« C’est assurément ce sentiment qui prévaut s’agissant des conditions faites à la pratique du basket en salle, mais pas uniquement. En examinant de manière objective le dispositif actuel il y a sur Brest trois salles permanentes dotées d’une surface de jeu avec un parquet : à Quizac, au Forestou et bien entendu à Cerdan.
En effet, au-delà du simple aspect des rencontres officielles, certaines fédérations sportives exigent qu’à partir d’un certain niveau, outre les compétitions, les entraînements doivent impérativement se dérouler dans des salles avec parquet. C’est le cas du Basket mais aussi du Handball, du Volley.
Par ailleurs, si l’on s’attache à la capacité en nombre de places : le Forestou peut recevoir 250 spectateurs environ ; Quizac un peu plus de 200 et Cerdan, 1300 personnes. Cela porte une capacité d’accueillir optimale à 1800 places environ. »
L’équipe Cuillandre a prévu la fermeture puis la démolition de la salle Cerdan, lieu emblématique de la vie sportive brestoise depuis des décennies. Cette opération se ferait semble-t-il au profit d’un projet immobilier.
« Cette décision ne sera pas neutre pour le milieu sportif qui devra :
– soit se replier sur l’Arena avec tout ce que cela implique en termes de planning, de disponibilité de la salle et cela sans parler du coût de location ;
– ou être contraint de limiter l’accueil de spectateur. En effet ce n’est pas le futur gymnase Foch qui permettra d’absorber la perte de Cerdan. Cerdan c’est 1300 spectateurs, demain Foch ce sera 5 fois moins : 250 spectateurs !!! »
Pour le Rassemblement pour Brest, « cette approche « peau de chagrin » ou « multiplication des coûts » n’est pas satisfaisante ».

